DÉODORANTS ET LEURS COMPOSITIONS
C’est peu dire que la plupart des gens sont particuliers lorsqu’il s’agit de choisir un déodorant et l’odeur qui accompagne leur aisselle.
LES DÉODORANTS NATURELS sont exempts d’aluminium et d’autres conservateurs et produits chimiques synthétiques nocifs.
Ils sont parfumés aux huiles essentielles et sont doux pour la peau. Ils constituent également une alternative sûre et efficace aux déodorants et aux antisudorifiques conventionnels
les aisselles ont une voie directe vers le système lymphatique, une partie essentielle de notre système immunitaire et notre peau absorbe facilement tout ce que nous lui mettons.
Qu’est-ce qu’il faut donc éviter exactement ?
L’ALUMINIUM :
Les composés à base d’aluminium sont l’ingrédient actif des antisudorifiques. Ils agissent pour empêcher le corps de transpirer et des recherches ont suggéré que ces composés sont facilement absorbés par la peau et ont la capacité de provoquer des changements dans les récepteurs d’œstrogènes.
L’exposition à l’aluminium a également été liée à d’autres problèmes de santé qui affectent le foie, les reins et le cerveau. Bien qu’aucun lien clair avec le cancer l’aluminium continue d’être un facteur de risque possible, alors que d’autres études sont en cours.
PARABENS :
le méthylparabène, le propylparabène, le butylparabène, le benzylparabène et l’isobutylparabène. On les trouve dans 75 à 90 % de tous les produits sur le marché.
Des chercheurs de l’université de Reading, au Royaume-Uni, ont mené une étude en recueillant 160 échantillons de tissu mammaire prélevés sur des femmes ayant subi une mastectomie et les ont testés pour détecter la présence de cinq parabènes différents.
Au moins une forme de parabène était présente dans 99 % des échantillons de tissus, et les cinq étaient présents dans 60 % des échantillons.
C’est la première étude à montrer que les produits chimiques déodorants s’accumulent dans les tissus humains. Selon les auteurs.
il y avait une incidence disproportionnée de cancer du sein dans le quadrant extérieur supérieur le plus proche de l’aisselle et des niveaux significativement plus élevés de propylparabène ont été détectés dans la région de l’aisselle, la plus proche de l’aisselle.
Selon les chercheurs, il s’agit d’une zone où l’on trouve un pourcentage élevé de tumeurs. Les quatre autres parabènes étaient également répartis dans toutes les parties du sein.
PROPYLÈNE GLYCOL :
Utilisé comme scellant contre l’humidité et pour améliorer la pénétration. Souvent répertorié comme PEG (polyéthylène glycol) sur une liste d’ingrédients mais aussi comme PG (propylène glycol).
Facilement absorbé par la peau et présentant le plus grand risque en cas de contamination (comprend le 1,4 dioxane, le plomb, le nickel et l’arsenic). Considéré comme une neurotoxine et connu pour provoquer des dermatites de contact et des lésions hépatiques et rénales.
TRICLOSAN :
Un agent antimicrobien synthétique qui a également des propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales. Le triclosan est un perturbateur endocrinien connu et un carcinogène présumé.
Ce produit chimique est également lipophile, ce qui signifie qu’il peut se bioaccumuler dans votre graisse pendant de longues périodes.
Comme l’a rapporté le Scientific American, le triclosan est désormais détectable dans le lait maternel, le sang et les échantillons d’urine. La FDA et l’EPA examinent actuellement la sécurité de ce produit chimique.
PARFUM (PHTALATES) :
Ils sont considérés comme des cancérigènes probables par l’EPA et susceptibles de causer le cancer. Les phtalates sont également connus comme perturbateurs endocriniens (peuvent interférer, imiter ou bloquer les hormones), toxiques pour le développement (peuvent interférer avec le développement normal d’un fœtus ou d’un enfant), et toxiques pour la reproduction (peuvent nuire au système de reproduction).
Les phtalates ont également la capacité d’augmenter l’absorption des parabènes qui pénètrent dans l’organisme et se fixent au récepteur d’œstrogène le plus proche.
« Les récepteurs d’œstrogènes sont partout dans votre corps, mais les tissus mammaires en contiennent certainement beaucoup », explique le Dr Phillipa Darbre, auteur principal de l’étude sur les parabènes de l’Université de Reading.
ci-dessous guide pour fabriquer son déodorant naturel, et bien d’autres cosmétiques maisons.
